15 milliards d’€…non ce n’est pas le déficit de la sécurité sociale pour 2008, mais bel et bien le montant réalisé par la vente de cosmétiques en France en 2007.
Un chiffre impressionnant ? Oui, d’autant plus qu’il est en progression pour la 40ème année consécutive et que ce n’est pas près de changer puisqu’une croissance de 4 % pour 2009 est prévue.
On considère la cosmétique comme l’ensemble des produits destinés au soin et à la beauté du visage et du corps. Chaque jour, en France 143 000 flacons de parfums sont vendus dont 39 000 pour hommes, 64 000 produits de maquillage pour les lèvres, 317 000 soins spécifiques du visage, 531 000 shampoings, etc.
Un sondage de 2005 de l’INSEE a révélé que la dépense moyenne pour un français dans ce domaine représentait 205 € par an et par personne ; l’un des budgets les plus importants d’Europe.
Et la crise financière dans tout cela ? Les marques ne s’en inquiètent pas vraiment ; par ailleurs, le dynamisme de l’industrie cosmétique permet de tirer la croissance économique française à la hausse. Grâce à des produits de qualité et une innova-tion permanente tant sur le plan des composants que sur la commercialisation en général, le marché est très dynamique. Sur le territoire national on compte 450 sites de fabrication ou de recherche dans 74 départements différents.
Il y a une dizaine d’années, on a vu apparaître des gammes de produits spécifiques pour chacun des membres de la famille, de la société. L’offre se multiplie de plus en plus pour répondre à une demande très poussée.
Dans ce contexte, afin de mieux comprendre le fonctionnement de ce marché, son évolution ces dix dernières années, il semble intéressant d’étudier l’industrie cosmétique dans sa globalité ; quelques grandes marques en France, leur histoire, leur stratégie, voir l’évolution de la stratégie marketing et comment est réglée cette industrie, la législation à respecter.
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